Bienvenue à nouveau, chers amis ! Notre « Voyage à travers les sens » pour le magazine « Vita » de l'AIS se poursuit, et aujourd'hui, nous faisons halte à la première étape, la plus ancestrale et rassurante : la douceur.
Oubliez un instant la chimie et le sucre.
Pour moi, la douceur est la forme d'un cercle, l'absence de contours. C'est la première saveur que nous découvrons en venant au monde, le souvenir indélébile de l'étreinte maternelle qui nous rassure. C'est une sensation de plénitude, de chaleur, une ligne courbe et continue, exempte de conflit.
Oubliez un instant la chimie et le sucre.
Pour moi, la douceur est la forme d'un cercle, l'absence de contours. C'est la première saveur que nous découvrons en venant au monde, le souvenir indélébile de l'étreinte maternelle qui nous rassure. C'est une sensation de plénitude, de chaleur, une ligne courbe et continue, exempte de conflit.
J'ai cherché cette douceur ailleurs aussi. Je l'ai vue dans la lumière enveloppante des tableaux de Léonard de Vinci et dans l'opulence du baroque. Je l'ai entendue dans les notes fluides et rêveuses du « Clair de Lune » de Debussy ou des Nocturnes de Chopin, une musique qui ne frappe pas, mais qui berce l'âme.
Si le dessert est synonyme d’« abandon total », il risque parfois de devenir un « ennemi » du terroir, masquant les nuances les plus subtiles sous son opulence. Pensons à Pantelleria : le Passito est soleil captif, c’est l’harmonie, mais il ne doit jamais se transformer en un masque dissimulant la beauté saisissante du vent et le labeur de cette terre extrême.
Roberto Cipresso
Consultant Winemaker et Auteur. Expert en terroir et viticulture
