Chers amis, bienvenue au troisième chapitre de notre voyage sensoriel publié dans la revue "Vita" de l'AIS.
Après avoir exploré les formes pleines et envoutantes de la douceur, nous plongeons aujourd'hui dans une perception diamétralement opposée : une déchirure soudaine, une rupture qui s'impose brutalement sur la scène. Nous parlons ici de l'acidité.
Après avoir exploré les formes pleines et envoutantes de la douceur, nous plongeons aujourd'hui dans une perception diamétralement opposée : une déchirure soudaine, une rupture qui s'impose brutalement sur la scène. Nous parlons ici de l'acidité.
Pour moi, l'acidité n'est pas une simple question chimique mais une philosophie. Elle est le piquant du citron, le frisson des groseilles ; elle est comme une claque d'énergie se manifestant sous forme d'une ligne droite, d'un angle, d'un matin d'hiver froid et net.
Elle est un choc, un ébranlement nécessaire pour introduire quelque chose de nouveau. Je suis parti à sa recherche non seulement dans le vin, mais aussi dans l'art, en pensant aux couleurs irréelles et "acides" avec lesquelles Rosso Fiorentino rompit les équilibres de la Renaissance. Je l'ai retrouvée dans la musique, dans la voix rauque de Janis Joplin qui secoue et attrape l'oreille, ou encore dans le Punk, une révolution joyeuse et chaotique.
Elle est un choc, un ébranlement nécessaire pour introduire quelque chose de nouveau. Je suis parti à sa recherche non seulement dans le vin, mais aussi dans l'art, en pensant aux couleurs irréelles et "acides" avec lesquelles Rosso Fiorentino rompit les équilibres de la Renaissance. Je l'ai retrouvée dans la musique, dans la voix rauque de Janis Joplin qui secoue et attrape l'oreille, ou encore dans le Punk, une révolution joyeuse et chaotique.
J'ai découvert que toute véritable révolution naît d'une "note acide". Un petit aperçu d'un voyage que j'espère vous passionnera.
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Roberto Cipresso
Consultant Winemaker et Auteur. Expert en terroir et viticulture
